Une année d’apprentissage pour le RC Seddouk

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Il a fallu attendre l’avant-dernière journée du Championnat de la Régionale 2 pour voir le nouveau promu, le RC Seddouk, assurer définitivement son maintien, suite à son difficile succès face à la JSM. Cette précieuse victoire a permis aux Vert et Noir de Seddouk de terminer le Championnat à la 8e place avec 39 points au compteur. L’heure est donc au bilan et de prime abord, l’on peut considérer que le club cher au président Mohand Kebbi a, contre vents et marées, fait l’essentiel, en assurant son maintien pour sa première saison. Dès lors, on peut dire que cette formation a relevé le défi, sachant qu’au départ, l’objectif tracé n’était autre que le maintien, vu la crise financière qui secouait le club au début de la saison, sans oublier le fait qu’elle évoluait hors de ses bases, loin de sa galerie, précisément à Timezrit.

Un objectif atteint, vu le parcours des protégés de Benslimane. En effet, sur le 30 matches joués, le RCS en a gagné 10 et fait 9 nuls pour 11 défaites. Les supporters estiment, pour leur part, que le club a réussi sa première expérience dans ce groupe, exprimant toutefois des regrets concernant les ratages enregistrés à domicile. Le RC Seddouk a difficilement assuré son maintien mais son bilan est quelque peu satisfaisant. Il aurait pu être meilleur s’il le club n’avait pas connu certaines turbulences, causées par des problèmes financiers aigus, sans oublier la jeunesse de l’effectif et le problème de la domiciliation, qui a influé négativement sur le moral des joueurs. Les supporters estiment, pour leur part, que le club a réussi sa première saison, exprimant toutefois des regrets concernant les ratages enregistrés à domicile et qui furent fatals à cette équipe ambitieuse. Ainsi, les poulains de Benslimane auraient pu être meilleurs s’ils n’avaient pas laissé filer une vingtaine de points à domicile.

Les supporters, bien que satisfaits du maintien de leur équipe, estiment qu’elle a fait une saison mi-figue, mi-raisin. Selon eux, avec plus de moyens financiers, le club cher aux Sedoukois aurait facilement pu jouer les premiers rôles, exprimant par la même occasion des regrets concernant les ratages enregistrés à domicile. Les joueurs et le staff technique ont certes fait de leur mieux pour sauver le club du purgatoire mais ils ont été confrontés à diverses contraintes, entre autres le problème financier qui a influé négativement sur le moral des joueurs. En effet, ces derniers ont accusé le coup, lors de la phase retour, avec pour conséquence un parcours en dents de scie. Par rapport aux moyens mis à la disposition des autres clubs, on peut dire que le représentant de la ville de Sedddouk a fonctionné avec un budget dérisoire et insuffisant pour espérer mieux.

L’équipe avait certes de bons moyens techniques, mais le volet financier et sa situation de SDF furent des obstacles insurmontables, comme l’a si bien souligné le président Mohand Kebbi : «Nous avons un groupe qui n’a rien à envier à ceux des autres clubs en matière de qualité intrinsèque mais malheureusement, nous avons vécu le pire en matière de finances et nous évoluons chaque semaine hors de nos bases et loin de nos supporters. Mais malgré cela, l’équipe a bien résisté et a relevé le pari du maintien.» Mission accomplie pour les gars de Seddouk, qui ont évité in extremis le naufrage. Pour que ce genre de scénario ne se répète pas, les dirigeants doivent revoir leur copie et se mobiliser pour un avenir meilleur, d’autant plus que le stade sera réceptionné d’ici le début de la saison prochaine.

Samy H.

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