Le secrétaire général de l’Union nationale du personnel de l’Education et de la formation (Unpef), M. Sadek Dziri, était hier à Tizi-Ouzou, où il a réaffirmé la détermination du syndicat à aller au bout de son combat. Il a déploré « l’absence d’une réelle volonté de la part de la tutelle pour régler le problème ». Une tutelle qui a « empêché la délégation du syndicat de prendre part à la réunion programmée aujourd’hui (hier matin NDLR), exigeant la présence du secrétaire général lui-même », a souligné Sadek Dziri, hier. Pour lui, l’invitation du ministère, programmée pour hier avec à tous les syndicats qui activent dans le secteur de l’éducation « n’était pas destinée à ouvrir le dialogue, mais uniquement pour faire le point et le bilan des points relatifs à la fonction publique ». Sadek Dziri qui a, hier, pris part au sit-in organisé devant le siège de l’académie de Tizi-Ouzou, a souligné : « l’Unpef a envoyé une délégation, mais sur place, la présence des responsables des syndicats a été exigée ». Il dira : « Nous avons toujours été pour le dialogue et nous le sommes toujours. Mais nous voulons bien sûr un dialogue constructif ». Il rappellera « l’absence d’une quelconque initiative de la part de la tutelle pour initier le dialogue, et ce, depuis le début de notre mouvement », dira-t-il. Pour lui, si « l’implication de la fonction publique est un point positif, l’invitation n’a pas porté sur un dialogue et des discussions constructives ». Pour le secrétaire général du syndicat, la tutelle ne fait que dans « la fuite en avant et les intimidations ». Ces dernières se sont traduites, ajoute-il, par « des mises-en-demeure envoyées aux grévistes et des procès intentés au syndicat ». La justice a d’ailleurs jugé la grève « illégale ». Dans ce contexte, il appellera les professeurs à ne pas se fier à ces intimidations, affirmant que « personne ne sera suspendu ». Le SG de l’Unpef ajoutera : « le syndicat tient à imposer toutes ses revendications ». C’est le cas notamment du statut particulier du personnel de l’éducation. Lors de sa prise de parole, Sadek Dziri parlera des réactions des parents d’élèves rapportées çà et là. Il dira : « Certaines personnes qui n’ont rien à avoir avec l’école, osent parler au nom des parents d’élèves ». Le secrétaire général du syndicat profitera de l’occasion pour inviter les adhérents au syndicat à « faire dans la sensibilisation pour un élargissement du mouvement de grève ». Un élargissement qui pour lui « fera en sorte d’inciter la tutelle à prendre ses responsabilité ». Le mouvement pour rappel est à sa 3ème semaine.
T. Ch.