C’est une entorse grave au code de la route qui est pratiquée au su et au vu de tout le monde au chef-lieu communal de Chorfa entre autres. Il s’agit, dans ce cas de figure, du stationnement des voitures et autres véhicules lourds sur les trottoirs de cette localité, portant en conséquent un grave préjudice à la circulation automobile et à la sécurité même des piétons, lesquels se voient contraints de se rabattre sur la chaussée au péril de leur vie.
Conçus par les urbanistes pour protéger les piétons des dangers de la circulation routière, les trottoirs, des espaces qui leur sont propres, se trouvent à chaque fois squattés par des automobilistes indélicats. Cette pratique regrettable qui ne date pas d’aujourd’hui est constatable surtout à Amzaourou, un quartier périphérique de Chorfa-centre, par où passe la RN15.
Comme constaté à plusieurs reprises, des voitures et même des camions de gros tonnage stationnent de part et d’autres de la RN15 et même sur les trottoirs sans que les auteurs de ces dépassements ne soient gênés ou inquiétés.
Apparemment, ces comportements se sont banalisés au point où ils sont devenus à s’y méprendre « réglementaires ». Le spectacle dépasse à chaque fois l’entendement avec des voitures sur les trottoirs et des piétons sur la chaussée. « C’est le monde à l’envers ! » tempête l’un des passants outré par cette situation peu amène. Cependant, ce qui facilite le plus cette attitude des automobilistes c’est le fait que les trottoirs soient relativement bas, ce qui facilite l’accès aux véhicules de tous tonnages. « J’aurais aimé que la hauteur des trottoirs soient réaménagée de telle sorte que les véhicules ne peuvent pas y accéder.
Il revient aux autorités locales de rehausser ces trottoirs pour éviter qu’ils soient empiétés par les automobilistes peu respectueux du code de la route », suggère un autre citoyen. Les commerçants au niveau de cette localité sont également confrontés à cet état de fait avec ces stationnements anarchiques qui les gênent dans leur activité. D’aucuns, préconisent l’implication des pouvoirs publics, et ce, afin de lutter contre ces pratiques préjudiciables aux piétons et au code de la route, car il y va de leur sécurité.
Y. S.