Les points de vente informels foisonnent

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A Guendouz, chef-lieu communal d’Aït R’zine, à 85 km au Sud de la ville Béjaïa, des points de vente informels de moutons ont vu le jour récemment, à l’occasion de la fête de l’Aïd El-Adha. Il s’agit d’enclos de fortune aménagés, chaque jour, par des maquignons sur les accotements de la RN106, qui traverse cette localité rurale.

«Parqués» par dizaines de têtes, les ovins proposés à la vente sont «palpés» par les clients présents en force, surtout le week-end dernier. Les prix proposés par les maquignons oscillent entre 35 et 60 000 DA le mouton. Des tarifs jugés excessifs par les pères de famille qui cherchent surtout un cornu pour faire plaisir aux enfants. «Le mouton de cette année est quasi-inaccessible !

Chaque année, ses prix augmentent de façon significative. Je suis à la recherche d’un mouton dont le prix m’arrangerait, mais hélas je n’arrive pas à en trouver un pour le moment. Peut-être les jours prochains…», espère un père de famille habitant la localité de Guendouz qui dira vouloir, avant tout, faire plaisir à ses enfants.

Notons que dans cette commune, il n’y a aucun point de vente formel de moutons. Nonobstant les maladies qui ont touché, dans un passé récent, les cheptels ovins et bovins, comme la fièvre aphteuse, aucune mesure n’a été prise par l’APC d’Aït R’zine pour organiser ce marché aux bestiaux clandestin et mobiliser, tout au moins, un vétérinaire, afin d’examiner les bêtes en vente sur les abords de la RN106.

S. Y.

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