Le secteur de l’éducation dans la commune d’Aït R’zine connaît des fortunes diverses. Comptant dix écoles primaires, celles-ci connaissent des carences variables. En effet, nombre d’entre elles sont vétustes et datent de plusieurs décennies. Et à la veille de chaque rentrée scolaire, toutes ne bénéficient pas de travaux de réhabilitation et de confortement pour accueillir les élèves dans de bonnes conditions. Certaines sont en proie au sureffectif, alors que d’autres, situées dans des bourgades isolées, peinent à avoir quelques dizaines d’élèves. Aussi, ce ne sont pas tous les établissements scolaires de cette municipalité qui sont dotés de demi-pension, ce qui oblige les élèves à se débrouiller à midi pour manger.
C’est le cas de l’école primaire du village Taourirt Ouabla, qui n’est pas pourvue de demi-pension, et ce depuis son ouverture, il y a plusieurs années. Les élèves qui ont suivi leur scolarité dans cette école ont également souffert de l’absence de cette structure de restauration, laquelle leur revient de droit, en prenant chaque jour des repas froids à midi. Néanmoins, d’après une source de l’APC, elle ne tardera pas à bénéficier d’une demi-pension, car un projet de réalisation de cet équipement a été inscrit et un avis de consultation lancé ces jours-ci. «Le projet de réalisation d’une cantine scolaire, au profit de l’école de notre village, est une bonne nouvelle pour nos enfants, qui ont souffert des repas froids.
Gageons au moins qu’elle soit réalisée avant la fin de l’année pour leur permettre de prendre des repas chauds pendant l’hiver !», souhaite un parent d’élève de Taourirt Ouabla. Pour sa part, l’école primaire du village Aourir, l’un des plus peuplés de la commune, est concernée par un projet de réalisation de travaux d’étanchéité pour en finir avec les infiltrations des eaux de pluie à travers les plafonds de cet établissement scolaire.
Syphax Y.