Comme il est de tradition, le FLN a réussi, hier, à remplir la salle Erriche de Bouira pour permettre à Belkhadem, son secrétaire général, de convaincre les Bouiris de la nécessité d’aller voter le 29 septembre. Ils étaient tous là : le MSP, le RND, le FLN, les redresseurs d’El Islah, les redresseurs du FLN, les anciens compagnons de Benflis, l’UNFA, les organisations…Après avoir balayé du regard la salle, non sans en tirer une certaine satisfaction, l’ex-ministre des Affaires étrangères remonteras le temps jusqu’en 1999 pour rappeler au public l’engagements du président de la République : “Instaurer la paix, se redéployer politiquement sur la scènes internationale et relancer l’économie”. Pour l’orateur, depuis le référendum de septembre 99 sur la concorde civile, le citoyen est plus en sécurité. S’agissant du vote à venir, l’orateur laise entendre qu’un plébiscite en faveur de la charte pour la réconciliation nationale permettra à Boutflika de mettre en œuvre le reste de ses promesses. Si le Président, selon Belkhadem, tient à consulter le peuple à propos de la démarche réconciliatrice, c’est parce qu’“il veut que la concorde soit la volontés populaire et que dans le futur rien ne lui sera reproché.” Le secrétaire général du FLN passeras au crible le contenu de la charte pour s’arrêter sur le volet des disparus. Il dira à ce propos que l’Etat doit prendre en charge la problématique et que la vérité sur le sujet sera connue par étape. Puisant dans le registre religieux, l’ex-ministre des affaires étrangères expliquera à la salle que voter pour la réconciliation “fih menfaâ oua adjroun (intérêt national et récompense divine)”. Attendu à Tizi Ouzou, l’hôte de la salle Errich abrégera son intervention.
T.O.A