Bekka Louhab, ex-attaquant de l’USOA, du CRB Aokas et de l’ARB Barbacha : «On a voulu saquer ma carrière, mais…»

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Son vrai prénom est Louheb, on l’appelle ici à Amizour Walace, un joueur pétri de qualités techniques intéressantes, et qui était de tout temps un poison pour les défenses adverses. Il a porté les couleurs de l’USOA dans un passé récent, mais là on ne lui a pas donné la chance de s’épanouir. C’est un joueur qui sait manier le cuir, et qui peut porter le danger dans le camp adverse à n’importe quel moment. Cet état de fait l’a poussé à changer d’air pour opter, un certain moment, pour l’un des clubs du littoral, le Chabab Riadhi Baladiate Aokas, avec lequel il retrouva une nouvelle jeunesse, puisque, tout simplement, on lui a donné sa chance de montrer ce dont il est capable.Puis il a atterri au sein de l’Amal Riadhi de Barbacha, et ce durant l’exercice 2008-2009, où il joua avec Makhloufi Mabrouk, Karim Manseur, Djamel Mammeri, Mohand Larbi Chérif et autres Amghar Farid, pour ne citer que ceux-là. Tout ce beau monde a réussi une accession historique de l’ARBB en groupe honneur de Béjaïa. L’Histoire retiendra donc que c’est grâce à ces joueurs, et surtout à Walace, qui était le buteur de Barbacha en cette saison, et nul ne peut nier le travail qu’il a accompli cette saison-là au temps où c’était Fatah Bakour et Fodhil Nasri qui étaient à la barre technique de ce club. En tous les cas, Bekka a montré à maintes reprises, ce dont il est capable et ceux qui l’adulent n’ont pas tort, puisqu’il arrive souvent à créer du spectacle avec ses dribbles déroutants, qui ont souvent fléchi les défenses adverses, impuissantes devant de telles technicité du joueur, qui ne recule devant rien. Agé aujourd’hui de 31 ans (Né le 15/04/1979), ledit joueur dit pouvoir encore donner comme il a tenu à nous le dire : « Même à l’âge de 30 ans, je peux vous dire que j’ai des fourmis dans les jambes, pour fouler encore une fois les terrains de foot. Je n’ai jamais douté de mes capacités, et ce que j’ai vécu avec l’USOA, restera gravé dans ma mémoire à tout jamais. C’est décevant, mais il faut le dire, au niveau d’Amizour, on aime bien les étrangers, plutôt que de donner la chance aux jeunes de notre honorable commune. Il n’y a qu’à voir les joueurs qui sont sortis par le passé vers d’autres clubs et qui ont réussi, adulés même. Croyez-moi, qu’à cet âge (30 ans), je peux faire des miracles, et je dis à tout le monde que je ne suis pas fini. Déjà le président de l’ARBB, Boubekeur Naït Haddad m’a dit que s’il reste à la tête de ce club, il me fera appel pour jouer une autre accession en R II. C’est un rêve qui me tient à cœur, et si Dieu le veut, je ferais tout pour arriver à montrer à ceux qui ont douté de mes capacités, qu’ils se sont trompés de cible».

R. M.

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