La fête vécue au stade Tchaker de Blida après la rencontre qui a mis aux prises l’équipe nationale algérienne de football à celle de la Zambie a gagné toutes les villes et villages du pays. Ainsi, la ville de Bouira a, juste après le coup de sifflet final du referee, vibré sous les rythmes des youyous, klaxons et autres scènes de liesse.
Des cortèges spontanés se sont vite constitués pour sillonner toutes les artères de la ville. Des jeunes et moins jeunes s’en sont donnés à cœur joie jusqu’à une heure tardive de la nuit scandant «Ya lkhadra âalik nmut» et autres «Ya Saâdane ya fal lkhir». A cette occasion donc, le chef-lieu de la wilaya a vécu une ambiance bon enfant et à chaque coin de rue, on entend des chansons de Hassiba Amrouche et Toufik à haus décibels, tubes répétés d’ailleurs tout le long de la rencontre par les supporters au stade de Blida. A une vingtaine de kilomètres à l’est de Bouira, Bechloul a vécu des scènes similaires. Pour les fans des Verts qui n’ont pas eu les moyens d’effectuer le déplacement vers Blida, le match a été suivi sur grand écran à l’aide d’un data show placé au centre-ville. Beaucoup de téléspectateurs ont préféré suivre cette rencontre au milieu de la foule.
Des commentaires aussi amusants que pertinents fusent de tous les côtés. Parfois, c’est un silence de mort qui est marqué lorsque l’équipe adverse tente de franchir le périmètre de réparation des Verts. Et quand c’est l’inverse qui se produit, les téléspectateurs crient comme si leur joueur les entendait. Mais à la fin de la rencontre, la joie est alors indescriptible. Un défilé de voitures arpente la ville et les villages avoisinants. Plus loin encore à El-Adjiba, c’est la fiesta ! La rencontre a été également suivie sur écran géant. La municipalité a, pour cette circonstance, aménagé son parc de stationnement pour permettre aux amoureux de la balle ronde de suivre le match dans un espace confortable. Idem à la Crête-Rouge.
Ce village relevant de la commune d’El-Adjiba a vécu une soirée animée. Les jeunes se sont déhanchés et défoulés sous les rythmes des chansons folkloriques émises à hauts décibels. «Cela fait presque 24 ans que nous n’avons pas vu notre équipe nationale atteindre ce niveau» nous lança un fan de cette localité.
M. Smaïl