20 000 familles démunies recensées à Tizi-Ouzou

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Vingt mille familles démunies sont recensées à travers la wilaya de Tizi-Ouzou. Le chiffre a été communiqué hier par le directeur de l’action de la wilaya lors d’une rencontre tenue hier en prévision du mois de jeûne pour lequel la wilaya a dégagé un budget spécial pour venir en aide justement à ces mêmes familles et autres misérables. Le montant de ce budget est estimé à 7,4 millions de dinars representant les apports de bienfaiteurs privés qui ont contribué à hauteurs de 12 millions de dinars, de la wilaya 26 millions, les APC 28 millions et l’apport solidarité de 4,4 millions.

Ce budget sera consacré aux couffins de ramadan qui seront distribué à ces nécessiteux, le reste sera versé dans les restaurants Rahma. 9 000 coufins de 3 000 DA chacun sont déjà établis. Notons, par ailleurs, que la Sonatrach a contribué avec 8 000 couffins de 9 000 DA chacun. C’est en somme un énorme élan de solidarité qui est déjà né dans la wilaya de Tizi-Ouzou dans l’espoir d’attenuer les malheurs de ces démunis appelés à surmonter ces durs moments. La pauvreté frappe encore de plein fouet des pans entiers de la société tizi-ouzouénne plus particulierement les 20 000 familles démunies. Et quand on sait qu’une famille est celle dont la rente ne dépasse pas les 3 700 DA par mois, il y a vraiment de quoi s’inquiéter.

La direction de l’action sociale de la wilaya peut s’enorgueillir que le nombre de ces famille a baissé de 2 000 par rapport à l’année passée, mais toujours est-il que ce nombre enregistré cette saison reste effarant. Le comble c’est qu’on ne se souvienne de ces misérables que durant les occasions. L’on se demande comment elles vivent durant toute l’année.

Pour plus d’un, préconiser une soluion définitive pour que les démunis vivent dignement est nécessaire, au lieu de ces solutions qu’on qualifie d’occasionnelles. Ces 20 000 familles touchent ainsi le service de la pauvreté.

La couche moyenne ne cesse, en outre, de s’appauvrir, dans la wilaya où le chomage fait encore des siennes en l’absence de projets d’investissement. En somme, doit-on dire, la pauvreté n’est pas encore résorbée à Tizi-Ouzou qui espère toujours des jours meilleurs.

M. O. B.

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