On pense déjà à la huitième édition

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Les 7es rencontres cinématographiques de Bgayet ont pris fin vendredi 19 juin 2009 avec la projection du court-métrage Dihia de Belkacemi et du film Nahla de Belloufa.

La thématique de cette manifestation traditionnelle annuelle étant “la double culture”, la plupart des projections ont eu lieu en présence de la majorité des réalisateurs émigrés de Tunisie, du Maroc et bien entendu, d’Algérie.

Cette année, la nouveauté a été incontestablement le “Café-Ciné”, un cercle plus intime qui a suivi chaque projection de la veille afin de poursuivre les débats et rencontrer les réalisateurs pour échanger des idées mais aussi, pour faire la critique. Par ailleurs, avant chaque projection de la soirée, le “journal des rencontres” était projeté pour divertir le public.

Présenté par la jeune Lydia Lasouani et le caméraman de la Maison de la culture de Béjaïa, Hakim Abdelfettah, ce journal a comporté beaucoup de questions pièges.

C’est ainsi qu’il a été demandé à un jeune homme de donner ses impressions sur Léon l’Africain. Le résultat surprenant a fait rire le public puisque, plutôt que de dire qu’il ne connaissait pas Léon l’Africain, le jeune homme s’est mis à faire l’éloge du film qui n’existe pas allant même jusqu’à déclarer que “l’acteur principal” a très bien interprété son…rôle ! Comme tout le monde le sait, Léon l’Africain est une des œuvres d’Amin Maâlouf qui n’a pas été encore adaptée en version cinématographique.

En tout cas, le public s’est bien amusé avant la projection de la soirée. Du côté des imprévus, M. Gilu, délégué du Festival du cinéma africain et des Iles, n’a pu faire le déplacement de La Réunion vers l’Algérie pour assister aux 7es rencontres cinématographiques de Bgayet puisqu’il n’a pas pu obtenir son…visa !

Enfin, terminons par reprendre les déclarations du président de Project’Heurts, l’association organisatrice, Abdenour Houchiche, relative à l’inexistence d’appareils de projection de 35 mm dans la Maison de la culture de Bgayet, et à l’insuffisance de salles de cinéma, voire leur inexistence dans la capitale des Hammadites. En attendant, le rendez-vous est pris pour l’année prochaine puisqu’on pense déjà aux 8es rencontres cinématographiques de Bgayet.

Amastan.S

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