A cet effet, Cinq membres du bureau du Conseil de la nation ont été choisis par leurs formations dans le cadre du renouvellement des structures internes. Il s’agit de Abderrazak Bouhara, Zohra Drif-Bitat, Houd Mouissa, Boualem Dramchini, Mohamed Madani et Rachid Assas. Les nouveaux membres choisis devront procéder subséquemment à l’installation des bureaux des commissions. A cette circonstance, Abdelkader Bensalah, président du conseil, dira lors de son allocution que «le scrutin du 9 avril s’est déroulé dans de bonnes conditions de transparence consolidant ainsi les acquis de l’Algérie pour œuvrer plus dans l’instauration de la démocratie et le taux de participation reflète la volonté du peuple et sa conscience à aller de l’avant pour une Algérie forte et sereine».
Evoquant l’élection de Bouteflika pour un troisième quinquennat, Abdelkader Bensalah dira «l’élection du président de la République par une large majorité lui donne toute la légitimité politique et constitutionnelle, accentuée par un fort soutien populaire qui lui permet de prendre des décisions courageuses au sujet des dossiers les plus sérieux et décisifs».
Poursuivant son récit, le président du Sénat ajoute «Par son choix, le peuple a donné une véritable leçon à tous ceux qui ont douté de la légitimité et du bon fonctionnement de cette élection ainsi qu’aux adeptes du boycott qui ont eu recours à l’amalgame pour faire croire que les Algériens allaient déserter les urnes, c’est là une réponse claire et juste aux détracteurs».
Rappelant indirectement l’amnistie générele, il lance «en se rendant massivement aux urnes, le peuple a voulu adresser des messages clairs aux groupes armés pour qu’ils reviennent au droit chemin, qu’ils demandent pardon et réintègrent la société afin d’instaurer un climat de paix qui est du moins nécessaire pour la prospérité et le développement de la nation », sans toutefois évoquer un éventuel référendum comme souhaité par Bouteflika.
Aussi, Bensalah dira «les promesses formulées par Bouteflika durant sa campagne électorale seront tenues, mais pour ça il faut qu’on l’aide dans sa démarche et travailler la main dans la main pour le bien de l’Algérie, lui-même l’a dit dans ses différents discours» a-t-il conclu.
Hacène Merbouti