Lounaouci démissionne de l’exécutif

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Lors du dernier conseil national qui s’est tenu jeudi dernier à Alger, dans son volet organique, la décision du retrait de Hamid Lounaouci de l’exécutif est entérinée.

Le bruit officiel qui court est que cette décision fait suite à la demande du concerné, une façon de « voiler » la tempête qui s’annonce dans la maison RCD. Or des voix concordantes ont donné l’ex-ministre en sérieuse disgrâce avec Saïd Sadi depuis dès mois.

Pour rappel, Mouloud Lounaouci, frère de l’ex-ministre, alors chef du bureau régional à Tizi-Ouzou, a carrément claqué la porte du parti. On lui prêtait alors des intentions de putsh contre Saïd Sadi, avec la tenue du dernier congrès.

pour rappel, Hamid Lounaouci est passé député lors des élections législatives de mai 2007 dans la circonscriptions d’Alger-Centre.

Djamel Ferdjellah, passé chef du groupe parlementaire, fonction dont il a été dépossédé depuis quelque temps et sur lequel a misé Saïd Saâdi, pour régler des comptes politiques à de certains ex-cadres du parti, vient d’être indexé par la plus haute insistance du parti, le soupçonnant de tentacules et de contacts occultes avec des sphères officielles.

C’est ce qui explique son isolement graduel du parti, en attendant qu’il tire sa révérence.

En tout cas la mise à l’écart de ces deux cadres du parti, ne peut être sans incidence sur la base du parti, surtout pour Djamel Ferdjallah à Béjaïa.

A moins de mois des élections présidentielles, le RCD s’apprête à gérer une crise latente dans sa structure, qui risque de compromettre son éventuelle et habituelle participation à pareille compétition, qu’il s’interdit de rater pour plusieurs motifs, pas seulement politiques.

K. Z.

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