Ce constat a été fait par le Comité d’assistance et de la promotion de l’investissement (CALPI). Ainsi pour cette seule commune, il a été enregistré pas moins de 315 projets dont 221 ont été malheureusement annulés. Des annulations pour diverses raisons dont les plus récurrentes sont celles inhérentes au non lancement des ces investissements, les retards dans leurs concrétisations, absence d’assiettes de terrains pour l’installation de ces projets…etc. S’agissant des projets agrées dits vivants, les responsables chargés de la gestion du programme du CALPI ont dévoilé, lors d’une réunion qui a regroupé le wali de Bouira, les membres de l’exécutif avec les élus de la commune de Bouira, que seulement 94 projets ont pu survivre à la procédure de l’annulation, dont 21 sont achevés, tandis que 40 autres sont en cours d’achèvement alors que pas moins de 33 d’entre eux ne sont pas encore lancés. Une observation a attiré cependant l’attention des responsables locaux au sujet de la nature des projets initiés. Cette observation porte sur la prédominance des projets de la promotion immobilière, et qui voit 60 % de l’ensemble des projets y sont agréés.
De ce fait, une nouvelle vision a été recommandée par le premier responsable de la wilaya. Selon ses dires, il n’y aura plus de concession de terrains d’assiette communaux ou domaniaux pour ce genre de projets. Pendant que le secteur de l’industrie n’a vu que la réalisation de 03 projets en la matière. Mais ceci a réquisitionné pas moins de 10 Hectares qui ont été concédés pour ce genre d’investissement. Selon les responsables du secteur, «dans le cas de réalisation de tous ces projets, il y aurait un investissement d’un montant de l’ordre de 20 milliards de DA» dont les plus importants sont les projets structurants à l’image de 02 hôtels, d’une biscuiterie, sinon les autres projets restent dans le domaine des services. Quant aux contraintes auxquelles se heurtent les investisseurs, elles seront prises en charge prochainement. A signaler qu’il est question de réexportation des 02 zones d’activités avec ses 80 lots et la levée des contraintes bureaucratiques, en particulier L’effort des services de l’APC qui procéderont à la révision des PDAU sans omettre de prendre en charge l’avenir des activités économiques au moment où la recherche de nouvelles zones d’implantation reste une nécessité impérieuse. C’est dans cette vision que la prospection s’impose avec acuité pour la création des zones d’activité sur les hauteurs par exemple de Ouled Bellil (proposition du CALPI), le retour à l’exploitation rationnelle de la zone des parcs et des zones d’activités, sans passer outre l’obligation d’associer à l’avenir les services de la commune dans la gestion de ce dossier.
Farid Kaci