De nombreux habitants des “quartiers de Sebaou” à Baghlia sont sortis hier dans la rue pour protester contre le manque d’eau potable. “Quatre semaines déjà sans eau, dont une en plein ramadhan”, criaient à tue-tête des dizaines de manifestants, attroupés vers 9h devant le siège de la mairie. Moins d’une heure auparavant la foule avait bloqué l’axe reliant le centre urbain précité à la localité de Tadmaït. La tension est donc montée, hier, d’un cran au sujet de cette pénurie du précieux liquide, affectant particulièrement deux sites d’habitations : Sebaou Lekdima et Sebaou El Djadida. Ici et là, les robinets sont à sec depuis un mois. “Nous n’avons même pas eu droit, en pareille circonstance, à la livraison de citernes d’eau,” a-t-on témoigné.
Le manque, d’eau à Baghlia comme dans d’autres communes de Boumerdès est sans cesse imputé aux pannes du réseau, à la vétusté des camarades ou à un quelconque dysfonctionnement dans la chaîne d’AEP. “Mais qu’attendent les autorités locales pour régler un tel problème.”
En colère, les habitants des quartiers sus-mentionnés ont pratiquement bloqué hier l’activité des services d’état-civil. En l’absence du maire, les protestataires ont finalement pris langue avec le chef de daïra. Les délégués dudit mouvement menacent de recourir à d’autres formes de protestations si la doléance en question reste lettre morte.
Salim Haddou