Les enseignants contractuels ne comptent pas baisser les bras

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Au deuxième jour de la grève de la faim illimitée entamée lundi passé, par une trentaine d’enseignants contractuels au siège du Syndicat national du personnel de la Fonction publique « Snapap », les grévistes sont plus que jamais déterminés à ne pas baisser les bras et à arracher leurs droits. « A l’instar des enseignants de la wilaya d’Alger, Béjaïa, Tizi-Ouzou, Djelfa, et Adrar, d’autres enseignants arrivent au fur et à mesure à notre siège », nous a affirmé Meriem Marouf, chargée de communication du bureau national des enseignants contractuels, en ajoutant ceci: « Quatre enseignants de Blida nous ont rejoint hier afin de renforcer notre action et d’exprimer leur mécontentement vis-à-vis des pouvoirs publics qui continuent à faire la sourde oreille face à nos doléances ». Ce mouvement de protestation, d’après elle, est l’ultime acte revendicatif, elle expliquera ses propos en disant « Nous n’avons pas cessé, ces derniers mois, à travers de nombreux sit-in, des lettres ouvertes, et même l’intervention de quelques députés, de demander nos droits mais les pouvoirs publics persistent toujours dans le silence et tournent le dos à nos revendications», a-t-elle déploré. La chargée de communication des enseignants contractuels n’a pas omis de dire également : «Nous sommes pas moins, de 45 000 enseignants contractuels à travers le territoire national à avoir subi des atteintes à nos droits sociaux; c’est bien regrettable». Par ailleurs, elle dira que cette action revendicative est soutenue par certaines organisations syndicales, à savoir le Cla, le Snapap et le Cnapest et tous les syndicats autonomes. A titre de rappel, les enseignants contractuels demandent la possibilité de bénéficier du salaire du congé annuel comme le stipulent les lois régissant le monde du travail. Ils revendiquent également «la nécessité d’ouvrir des concours de recrutement à tous les diplômés universitaires en prenant en compte l’expérience, l’intégration des enseignants contractuels employés avant le 31 décembre de l’année en cours, et l’intégration de ceux qui ont exercé une année d’emploi, et ce, sans tenir compte des spécialités». Outre les revendications citées plus haut, les grévistes réclament également la réintégration des enseignants contractuels exclus abusivement, le versement de leurs arriérés de salaire, les primes de documentation de même que les promotions.

Lemya Ouchenir

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