Le RCD ferme le jeu

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Après quatre délibérations rejetées, une proposition d’une réunion à huis clos des neuf élus avait été approuvée et cette dernière eut lieu au siège de la mairie il y a de cela quelques semaines.

Selon cette déclaration, un accord avait été trouvé entre les neuf élus pour que les trois commissions permanentes soient présidées par les trois tendances, soit le RCD, le FFS qui a deux élus et une liste d’indépendants qui a trois élus tout en reportant l’installation de l’exécutif, point de discorde ayant généré le rejet des quatre délibérations.

Le dimanche, d’après cette réunion qui s’était tenue un jeudi, les cinq élus de l’opposition avaient remis une déclaration au président de l’APC dans laquelle ils lui ont proposé la répartition de l’exécutif, c’est-à-dire que les deux vice-présidences soient attribuées aux deux listes de l’opposition afin que ce dernier soit géré collégialement au même titre que les commissions permanentes. Cette proposition inattendue a fait sortir la section du RCD de son mutisme pour dénoncer ce revirement de situation tout en déclarant ne pas concevoir l’idée de céder les deux vice-présidences et que seule une vice-présidence peut être attribuée à ces deux listes.

Voulant avoir la version d’un élu de l’opposition, nous avions pris contact avec Haddad, du FFS, qui a déclaré “qu’effectivement le principe avait été agrée lors de cette réunion à huis clos mais avec réserves, c’est-à-dire jusqu’à ce que nos bases respectives nous donnent leur accord. Ces dernières avaient refusé car elles nous ont informé que le président avait donné un avis favorable à un investissement dans une zone réservée à l’habitation alors que lors de la dite réunion il avait parlé de dossier envoyé aux autorités compétentes pour suite à donner. Déjà, il nous avait donné une fausse réponse dès le départ, comment voulez-vous travailler avec lui ? Il fallait pour cela avoir les deux vice-présidences pour avoir l’information et le contrôler afin d’éviter des impairs qui peuvent être faits au détriment de la population. En outre, il se rapproche de l’administration beaucoup plus que des élus, il aurait pu faire une deuxième tentative en nous invitant à une autre réunion après avoir reçu notre proposition”.

L’autre partie représentée par le second élu sur la liste du RCD, Djouder, ceci en l’absence du président, parti en formation, avait déclaré que “le motif ne tient pas la route car il n’y avait aucune incidence du moment que c’était un ancien bail de location d’une année qui ne pouvait être renouvelé que par le propriétaire terrien, les services des domaines en l’occurrence. Dans ce genre de cas l’avis de l’APC n’a rien à voir”.

Un semestre est passé depuis l’élection de la nouvelle assemblée sans qu’aucune issue ne soit trouvée.

La population attend impatiemment le dénouement pour le développement de la commune qui a tendance à régresser par rapport aux autres.

A. Gana

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