Trois potières de Maâtkas invitées au Festival international de céramique en France

Partager

En effet, Michel Gardelle, président de l’association “Terres d’Aquitaine” située dans le département des Landes, accompagné de son épouse, ont été enchantés de découvrir pour la première fois cette belle région de Kabylie.

Durant leur séjour, ils n’ont pas manqué de rendre visite à plusieurs potières et contempler leurs magnifiques œuvres. “Nous devons avouer que la poterie de Maâtkas est très belle, dommage qu’il n’y a pas assez de production !” regrettent-ils.

Il convient de souligner que l’association que préside M. Gardelle est co-organisatrice du Festival international de céramique avec le Conseil général des Landes qui se tient chaque année à l’Abbaye d’Arthous dans la région bordelaise (sud-ouest de la France). Leur visite s’inscrit également dans ce cadre puisque Michel Gardelle en sillonnant plusieurs villages de Maâtkas, a sélectionné 03 potières qu’il a invitées à participer au dit Festival pour sa 11e édition qui aura lieu durant la mi-mai 2008 (Pentecôte) : “Chaque année, nous invitons des portières issues d’un pays donné pour participer à notre festival qui demeure un cadre de rencontres avec les artisans européens et pour 2007,ce sera donc l’Algérie”.

Il demeure, bien entendu, que tous les frais de voyage et de séjour seront pris en charge par les organisateurs de cette fête. Ainsi, nous avons appris auprès de M. Gardelle que plusieurs pays africains avaient déjà participé à ce rendez-vous culturel à l’image entre autres du Mali par trois fois, le Bénin, le Ghana, le Maroc, la Guinée en plus du Mexique et de la Turquie. C’est dire que le couple de céramistes français sont venus non seulement en artisans de céramique mais également en artisans de… la mémoire dès lors que la poterie kabyle s’achemine hélas, vers une extinction millénaire par la réhabilitation, entre autres et par exemple, de la fête de la poterie à Maâtkas qui se tenait chaque année autrefois et qui n’existe plus maintenant pour diverses considérations.

Idir Lounès

Partager