Strasbourg est comblé

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Dix-neuf points, c’est pratiquement la moitié des unités requises pour le maintien. Et c’est sans doute la marque que Jean-Marc Furlan et ses hommes espéraient atteindre à quelques encablures de la trêve. Finalement, le Père Noël est passé en avance pour le Racing Club de Strasbourg qui a déjà engrangé ce total après douze journées de Ligue 1. Samedi, les Alsaciens se sont imposés sans sourciller sur la pelouse de Lille (0-3) et pointent au sixième rang du Championnat de France. Une place inattendue mais amplement méritée. Depuis le début de la saison, le RCS présente un bilan plus qu’honorable (5 victoires, 4 nuls et 3 défaites). A faire pâlir certains gros de la L1 qui traînent leur peine dans les bas-fonds du classement. Le club alsacien a également la particularité d’être à l’aise loin de ses bases où il s’est imposé à trois reprises.

On l’a vu samedi soir à Villeneuve d’Ascq. Un succès qui compte peut-être un peu plus que les autres… « Je suis un entraîneur heureux, se réjouissait Jean-Marc Furlan après la rencontre.

Avec Lyon, Lille est l’équipe qui a fait les plus belles choses ces quatre dernières années. C’est un club qui est souvent parmi les premiers du classement. J’avais prévenu que ce serait difficile, qu’il faudrait se battre. Inscrire trois buts ici est idéal. On a passé une bonne soirée, on est content pour les buteurs. Il n’y a rien de plus à dire. » Si, beaucoup plus…

Un cercle vertueux

Le Racing Club de Strasbourg est actuellement dans un cercle vertueux. Tout sourit aux pensionnaires de la Meinau. Il faut dire que l’entame du championnat a été idéale pour les joueurs de Furlan.

Dès la première journée et la réception de l’OM, qui était à l’époque annoncé comme un outsider sérieux pour le titre, le promu s’est donné confiance en faisant mieux que se défendre (0-0). Par la suite, tout s’est merveilleusement enchaîné sous les ordres d’un Jean-Marc Furlan qui n’a jamais renié ses principes à son arrivée à l’intersaison. Furlan est toujours autant attiré par le jeu. Mort avec ses idées à Troyes, le technicien a débarqué à Strasbourg avec l’envie de développer un football léché et offensif : « L’équipe a, dans la plus grande partie du temps, la possession du ballon. C’était déjà le cas quand j’étais à Troyes et à Libourne. »

Jean-Marc Furlan ne néglige pas ses arrières pour autant. Menée par la paire Bellaïd-Paisley, la défense est un amalgame réussi entre les jeunes et les anciens et n’a pris que huit buts en douze journées (3e défense de Ligue 1). Elle est également à l’image de ce Racing 2007/2008 qui marche grâce à ses pousses et des recrues performantes.

Wason Renteria, déjà auteur de quatre réalisations depuis le début de saison, en est l’un des meilleurs exemples.

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