Quel lendemain pour l’équipe ?

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La démission annoncée officiellement avant-hier par le président du comité de gestion, Mustapha Rezki, en conférence de presse, a, en effet, provoqué une onde de choc chez les inconditionnels du club qui, à travers leurs nombreux commentaires sur les réseaux socios et dans les espaces publics, refusent catégoriquement que leur club replonge dans ses propres tourments. Ces derniers, qui, faut-il le dire, ne cachent pas leur soutien à M. Rezki, lui vouent surtout un grand respect pour avoir pris, notamment, les rênes du club dans des moments très difficiles après sa relégation en Ligue 2. Aujourd’hui, les Crabes refusent que le MOB soit l’otage de quelques personnes que ce soit et décident d’interpeler le président du CA, Amar Boudiab, pour demander des explications sur la situation actuelle du MOB. «Déjà ?», s’interroge-t-on dans les milieux des Crabes, comme pour s’élever aussi sur ces querelles de petites personnes ayant toujours miné la vie du club le plus populaire de la wilaya de Béjaïa. L’autre question qui revient sans cesse sur toutes les lèvres ces dernières heures, est quel nouveau président pour la société MOB et surtout que fera le président du CSA Boudiab pour permettre au club de continuer à fonctionner dans la sérénité et d’aspirer, par là même, à un retour rapide en Ligue 1 dès cette saison. Pour rappel, le président du comité de gestion du MOB, Mustapha Rezki, a annoncé officiellement, avant-hier, en conférence de presse, sa décision de démission en raison, révéla-t-il, «des agissements néfastes» d’une personne qu’il a refusé de citer. Et de poursuivre sur un ton coléreux : «Moi, je refuse la responsabilité pendant qu’eux veulent les pleins pouvoirs», s’insurge M. Rezki qui dit avoir accompli convenablement sa mission après avoir contribué grandement à remettre le club en marche. «Maintenant que les problèmes sont presque assainis, dettes, salaires et autres, je leur laisse les clés de la maison. Mais je sais qu’ils excellent plutôt dans l’art de la division et des menaces et non pas en matière de gestion», accuse-t-il enfin.

B. O.

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