Le Snateg maintient la pression

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Les travailleurs de la Sonelgaz poursuivent toujours leur mouvement de grève de trois jours, pour faire aboutir leurs revendications.

Au deuxième jour de son débrayage, le syndicat national autonome des travailleurs d’électricité et du gaz (SNAGTEG) a fait savoir que le taux de suivi a atteint les 70%, au niveau national.

Le président du Snateg, en l’occurrence Raouf Mellal, a affiché « la détermination de ses collègues à continuer le chemin de la protestation, pour porter haut et fort leurs revendications ».

«Notre mouvement de protestation ne sera arrêté qu’après la prise en charge des doléances des travailleurs», a-t-il affirmé hier. Et d’ajouter: «Notre grève est légitime, car nous défendons les droits des travailleurs. Notre syndicat compte 35 000 adhérents qui ont répondu massivement à cette action de protestation».

Ce dernier a fait état d’un rassemblement qui sera organisé, prochainement, devant la grande poste à Alger. « Nous réservons le droit de tenir, sans préavis, un sit-in national au niveau de la Grande-poste de la capitale, pour exiger le respect des libertés syndicales inexistantes au niveau des unités du groupe Sonelgaz », a-t-il dit, avant d’ajouter: «Près de 2000 adhérents vont prendre part à ce rassemblement ». Pour rappel, cette entité syndicale a dénoncé les pratiques «illégales» exercées contre les travailleurs du groupe Sonelgaz.

«On dénonce énergétiquement les violations quotidiennes des lois algériennes et internationales par le groupe Sonelgaz, qui profite du silence du gouvernement de notre pays, qu’on exhorte à intervenir pour mettre un terme à ces pratiques exercées contre les travailleurs qui ne revendiquent que leurs droits», a martelé le Snateg.

Pour ce qui est des revendications mises en avant par les grévistes, figurent l’augmentation des salaires à 50%, la promotion automatique après trois ans de travail, la fixation des primes de risques pour les travailleurs exécutifs et les agents de sécurité et des primes d’encouragement pour tous les travailleurs sans distinction. Ils appellent, également, à consacrer des heures d’allaitement pour les femmes à partir du moment, où elles rentrent de leurs congés de maternité.

Samira Saïdj

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