Plusieurs quartiers du chef-lieu concernés

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L’aménagement urbain au chef-lieu communal d’Aghbalou, à 50 kms à l’Est de Bouira, a fait couler beaucoup de salive au niveau local. En effet, alors que certains quartiers ont bénéficié des travaux d’aménagement, consistant en la réhabilitation des accès, d’autres, en revanche, se sont vus superbement « ignorés », ce qui a suscité l’incompréhension de beaucoup d’habitants qui se sentaient « lésés ». Finalement, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un agenda de programmation, puisque les quartiers qui étaient jusque-là « omis », seront pris en charge sous peu. Selon nos informations, l’APC devra engager les travaux de réhabilitation de certaines rues très prochainement. Ainsi, les chemins qui communiquent entre les quartiers de « Takorabt » et « La Tour », de même que celui qui relie les quartiers de « Takorabt » et « Tizegarine » en plus de la rue nommée « Abrid Alemmas » sont tous concernés par les travaux du bitumage qui seront lancés au cours de cette semaine. Néanmoins, la hantise des habitants des différents quartiers du chef-lieu communal d’Aghbalou est le drainage des eaux pluviales qui constitue un énorme problème dans ce plus grand village de Kabylie. Effectivement, le village de Takerboust, comptant 15 000 habitants et qui se trouve perché à 900 mètres d’altitude, est confronté à ce sempiternel problème d’évacuation des eaux des pluies. Celles-ci stagnent en mares dans les rues, car les avaloirs et les caniveaux sont obstrués par la fange et les eaux boueuses. Il faut effectuer régulièrement un curage régulier pour épancher les eaux, chose qui n’est malheureusement pas faite à chaque fois qu’il est nécessaire. La rue principale du village se transforme en véritable bourbier à la tombée de la pluie, avec des flaques d’eau un peu partout, à cause justement de la défaillance des avaloirs. Les habitants souhaitent que les nouveaux travaux d’aménagement, qui seront lancés cette semaine, toucheront également le système de drainage pour épargner au village les affres de la stagnation des eaux pluviales.

Y. S.

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