Intenses préparatifs pour la 7ème édition du festival national d’expression amazigh

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L’association culturelle Amezgoun N Djerdjer et dans la commune d’Aï Bouaddou, daïra de Oudhias dont la date de création remonte à 1993 est fin prête pour la tenue de la 7e édition de cet événement culturel tant attendu par les amoureux de l’art. En collaboration avec le ministère de la Culture et la Direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, il réunira tout au long d’une semaine des troupes théâtrales venues des différentes wilayas du pays. La ville d’Oran El Bahia, la coquette Tipaza, Bouira, Bordj Bou Arreridj, Ghardaïa, Batna, Béjaïa et Tizi Ouzou, la wilaya hôte, ont confirmé toutes leur participation. La cérémonie d’ouverture officielle est prévue le lundi 13 févier à 13 heures elle sera suivie de la pièce “L’ours” mise en scène par la troupe théâtrale de la maison de la culture de Tizi Ouzou qui abritera le festival. Le mardi 14 février à 10 heures est prévu un atelier animé par Rabah Yahi venu spécialement de France pour prendre part à cet important événement en compagnie de Youcef Dirami, suivi de la présentation de deux pièces “Iffi” de la troupe de Larbaâ Nath Irathen et “Iwala -t- id rebbi” de Tipaza.Omar Fetmouche le directeur du Théâtre régional de Béjaïa est attendu le mercredi 15 pour une conférence dont le thème est le texte théâtral. L’après-midi de la même journée verra se produire sur scène, 2 troupes, l’une venue d’Oran avec “Anegaru ad yar tabburt” et la 2e de la wilaya limitrophe Bouira avec une production théâtrale “El wahm ineqqen”. Le jeudi 16 à 13 h, la wilata de Batna fera vibrer la scène avec “F cave” suivie de la troupe de Bordj Bou Arreridj qui n’a pas encore communiqué le titre de la pièce avec laquelle il compte subjuguer le public Tizi Ouzéen.Le vendredi 17 février verra tout ce beau monde, se recueillir à Ath Rbah sur la tombe du père de la dramaturgie kabyle, Mohand Ouyahia, pour lequel est dédié ce festival, et d’un deuxième recueillement sur la tombe de Lounès Matoub à Taourirt Moussa. Les planches scéniques de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri seront réinvesties, le samedi avec la troupe de la wilaya de Béjaïa avec “Les oubliés”, et “Nekki d ayetma-s” d’une troupe théâtrale venue de la vallée du M’zab plus exactement de Ghardaïa. Le dimanche 19 février, jour de clôture du festival et de la remise des prix aux lauréat, les comédiens de l’association Amezgoun N Djerdjer troqueront leur tablier d’organisateurs pour celui de comédiens pour interpreter leur pièce théâtrale fétiche “Imehbas”. Tout au long de ce festival devenu traditionnel le public théâtral aura droit à des ateliers de formation et ce, quotidiennement, ainsi que d’une exposition permanente sur tout ce qui a trait au père des arts, le théâtre en l’occurrence.Le public de Tizi Ouzou et les invités se régaleront à coup sûr des prestations des comédiens qui auront l’occasion de démontrer devant un public acquis, que l’amateurisme dans lequel sombre le théâtre d’expression amazigh n’est pas une fatalité. Des compétences existent bel et bien, pour peu qu’on leur offre les moyens nécessaires. La propulsion du théâtre communal Kateb-Yacine en théâtre régional est le rêve de tous les artistes et du public Tizi Ouzéen.

M. Ouaneche

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