Mebarki donne le coup d’envoi à Béjaïa…

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C’est à partir de Béjaïa où il était, hier, en visite de travail, que le professeur Mohamed Mebarki, ministre de la Formation professionnelle, a donné le coup d’envoi de la rentrée de la deuxième session des établissements de son secteur.

Alors que la période des inscriptions a été prolongée au 6 mars, plus de 170.000 candidats se sont inscrits, à la date du 20 février, à travers tout le territoire national, pour la nouvelle rentrée. Cette dernière se caractérise, selon le ministre, par une offre de 282 spécialités couvrant les 22 branches professionnelles de la nomenclature et qui sont sanctionnées par un diplôme de formation et plus de 112 spécialités concernant les formations qualifiantes initiales, de courte durée, sanctionnées par une attestation de qualification. Par ailleurs, soulignera Mohamed Mebarki, elle se caractérise par la poursuite de l’amélioration du service public de la formation et l’enseignement professionnels. Outre, donc, la mobilisation de tous les moyens, il y a eu l’ouverture d’une dizaine de nouveaux établissements, l’affectation de 850 formateurs ayant terminé leur formation pédagogique et le recrutement de 700 nouveaux enseignants. C’est à l’institut national de Sidi Aïch, première halte, que le ministre fera lecture de sa communication à l’occasion de la nouvelle rentrée. Lors de la présentation, sur les mêmes lieux, de la carte pédagogique de la wilaya de Béjaïa, son représentant au niveau local donnera une situation chiffrée. Sur les 32 établissements que compte la wilaya, deux sont des instituts, 26 autres sont des centres de formation et quatre des annexes. Les capacités pédagogiques sont de l’ordre de 8 350, dont 1 460 en internat et 3 440 en demi-pension. Malheureusement, en se rendant au CFPA Djabri Mohand d’Aokas, où il devait mettre en service l’extension de cet établissement dédiée aux métiers d’hôtellerie et tourisme, le ministre sera interpellé par une députée puis par des stagiaires qui déplorent l’absence de demi-pension et d’internat dans cet établissement pourtant pourvu en moyens tant matériels qu’humains pour répondre à cette exigence. Assurant la formation d’une dizaine de filières à 162 stagiaires dont 66 filles en formation résidentielle, et à 389 autres dont 139 filles en apprentissage, ce centre englobe en son sein un bâtiment prévu, initialement, pour abriter un institut de formation hôtelière et touristique. Un atelier de cuisine, un de restauration, un autre de pâtisserie, des salles de cours, une douzaine de chambres, des suites et un hall de réception sont disponibles pour la formation pédagogique et l’hébergement des stagiaires. En plus de cela, le matériel de cuisson a été acquis et le personnel de service a été recruté mais la cuisine ne fonctionne toujours pas. Un problème d’absence de budget en serait à l’origine. Mais où est donc l’amélioration dont parle le ministre, notamment le renforcement de la formation dans les filières décidées prioritaires par le gouvernement dont en fait partie, justement, celle du tourisme ? Avant de se rendre à Aokas, le ministre de la Formation professionnelle avait inauguré et baptisé au nom de Boulanouar Aissa, le nouveau centre de Taskriout lequel est d’une capacité de 250 postes de formation dont 120 en internat. La visite s’achèvera avec le lancement à la maison de la culture Taos Amrouche de Béjaïa des portes ouvertes sur l’apprentissage.

A.Gana

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