Les barrages remplis à plus de 67%

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Le ministre des Ressource en eau et de l’Environnement, Abdelouaheb Nouri, a fait savoir, jeudi à Alger, que le taux de remplissage des barrages dépasse les 67%, au niveau national.

«Le taux de remplissage des barrages en exploitation à l’échelle nationale a dépassé les 67%, ce qui garantit aux citoyens un approvisionnement équitable et régulier en eau potable», a souligné M. Nouri, lors d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’Alger. Cependant, le ministre a reconnu «un léger déficit» enregistré au niveau du barrage de Bouroumi (Aïn Defla) qui approvisionne la wilaya d’Alger en eau potable. «Le manque a été comblé et les habitants de la capitale ont été approvisionnés en eau potable, à travers l’exploitation du barrage de Koudiet Asserdoun (Bouira), qui compte parmi les gigantesques barrages en Algérie», a-t-il indiqué. Il fait état, dans ce sillage de la réalisation de plus de 10 forages en eaux souterraines dans cette wilaya pour améliorer les services assurés au citoyen et garantir son approvisionnement en eau potable. «Les barrages situés dans les régions Ouest et Est du pays sont pleins et il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour ces régions», a encore précisé le ministre. Dans ce contexte, le même responsable à tenu à souligner que l’Algérie produit actuellement 1.100.000 m3 d’eau potable, précisant que 800.000 m3 étaient réservés à la consommation quotidienne. «La part du citoyen algérien en eau potable équivaut à 180 litre/jour, alors que cette quantité ne dépasse pas 120 litre/jour par citoyen dans plusieurs pays développés», a-t-il noté. Par ailleurs, M. Nouri a visité plusieurs projets relatifs à l’enfouissement technique des déchets, à l’assainissement des eaux usées et à l’aménagement des oueds, outre des stations de pompage dans les communes de Mahelma, Zeralda, Staouéli, Ouled Fayet, El Harrach, Bachdjerrah et Reghaïa. Parmi les projets visités par le ministre figure celui du réaménagement des oueds El-Harrach et Ouchayah. Il a expliqué que l’objectif principal de ces projets consistait en la préservation de la ville d’Alger contre un éventuel risque d’inondations comme celles enregistrées en 2001 à Bab El-Oued. Il s’est également enquis de l’état d’avancement des travaux d’extension au centre d’enfouissement technique (CET) des déchets ménagers dans la région de Hamici à Mahelma (Zéralda).

S. S.

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