Six nouvelles communes bientôt raccordées au barrage Tichi Haf

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Six nouvelles communes de la haute vallée de la Soummam sont programmées pour bénéficier d’une connexion au réseau du barrage Tichi Haf, apprend-on d’une source proche du dossier. D’après notre source, il s’agit des communes d’Ighram, Ath Mlikèche, Tazmalt, Ait R’zine, Boudjelil et Ighil Ali. Le coût de ce projet, dont l’étude technique est déjà bouclée, est estimé autour de 6,5 milliards de dinars, nous informe-t-on. Une enveloppe dégagée sur les programmes sectoriels de développement. Avec la mise en œuvre effective de ce méga projet, la desserte publique d’eau potable dans les circonscriptions concernées, laquelle oscille entre le médiocre et le franchement dérisoire, est promise à une amélioration tangible. À Ighram, la population a récemment interpelé les pouvoirs publics sur la nécessité de l’acheminement de l’eau de Tichi Haf vers leurs localités. «La réalisation de ce projet au profit de nos villages, équivaut à la réparation d’une injustice, car on peut difficilement comprendre que l’eau du barrage soit acheminée jusqu’au chef-lieu de wilaya, alors que nous, qui habitons à des encablures du plan d’eau, endurons la pénurie», souligne un habitant du village Tazaghart. Un citoyen du village Tinesouine, dans la commune limitrophe d’Ath M’likèche, s’est dit, pour sa part, alléché par la perspective d’alimentation en eau, laquelle s’annonce prometteuse. «Les villages reçoivent l’eau avec parcimonie. Le rationnement est de rigueur. L’arrivée de l’eau de Tichi Haf est pain béni, car il changera tout», se félicite-t-il. Touchée de plein fouet par une sévère crise d’eau, sévissant été comme hiver, la commune d’Ait R’zine attend fébrilement d’être délivrée de ce supplice. Contacté par nos soins, le P/APC, Mr Dahmani, s’est voulu, néanmoins, sceptique quant à la concrétisation de ce projet, du moins dans l’immédiat. «J’ai effectivement eu l’écho de ce fameux projet, mais tant que le démarrage des travaux n’est pas réel, je reste dubitatif», dira-t-il.

N. Maouche

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