Après avoir bénéficié de plus de 48 heures de repos au lendemain de leur déconvenue à domicile face à l’O Médéa (2-1), les camarades d’Oussama Medahi vont devoir reprendre du service, dès ce matin, sous la houlette du staff technique pour entamer la préparation du match de la 24e journée de ligue 2, prévu vendredi prochain, au stade de la ville d’Oum El Bouaghi, face à l’USC locale.
Pour cette première séance de la semaine, il va falloir s’attendre sans doute à un grand «rush» des inconditionnels du club phare de Yemma Gouraya pour exiger, une fois de plus, des explications aux joueurs sur la dernière déroute de leur team favori sur ses terres. Une défaite qui n’augure rien de bon et qui est surtout loin d’être encore «digérée» par les amoureux du club, à leur tête le boss Faouzi Barkati, qui s’est empressé pour sa part, à annoncer sa démission dès le coup de sifflet final du directeur de jeu en signe de dépit. Normal aussi quand des joueurs censés honorer leurs contrats sur le terrain, venaient à rater un virage décisif pour le retour de la JSMB parmi l’élite, sachant que cette fois-ci a laissé s’évaporer tout espoir de postuler à l’avenir pour une place sur le podium lors des sept matches restants. D’ailleurs, même un miracle ne pourra tenir au vu, notamment, de l’état d’esprit des plus déliquescent prévalant, actuellement, au sein du groupe mais aussi de l’écart considérable (6 points) séparant la JSMB du duo d’équipes occupant conjointement la 3e place, à savoir l’OM et le DRBT. Face à la formation Médéenne, les Béjaouis donnaient déjà l’impression d’être «usés» sur tous les plans, tant sur le plan mental que physique. Et si les visiteurs avaient osé un peu plus en seconde période de jeu notamment, ils auraient pu infliger une déculottée historique à la JSMB sans que personne ne trouve à redire. Quoi qu’il en soit, le mal est fait et ce n’est certainement pas la réduction des montants des deux primes de matches, remises aux joueurs la veille, qui pouvait justifier un tel échec des protégés de Stéphane Paille, censés se comporter en professionnels sur le terrain pour faire honneur aux couleurs du club et ses supporters. Le moins que l’on puisse dire enfin, c’est qu’une prise de conscience de tout un chacun doit être de mise pour sauver une saison plutôt catastrophique et surtout mouvementée, à l’image de sa devancière. La JSM Béjaïa (11e, 29 points) se trouve donc menacée par le purgatoire et la mobilisation de tous est impérative pour éviter l’irréparable.
B. Ouari