Auto-écoles cherchent circuit

Partager

Les exploitants des auto-écoles de la daïra de M’Chedallahne savent plus à qui s’adresser pour mettre un terme à leur errance.

Requête, mouvements de protestation et grèves n’ont apporté aucune amélioration ni une quelconque décision des pouvoirs publics leur permettant de se stabiliser. Ils continuent à être ballottés d’un coin à un autre selon l’humeur des gestionnaires de la cité et la disponibilité des places provisoires. En effet, les vingt-huit intervenants dans ce créneau sont contraints de changer, continuellement, de place en étant, à chaque fois, délogés pour être, provisoirement, recasés sans qu’un espace définitif ne leur soit dégagé. La seule tentative, faite par l’APC de M’Chedallah pour leur venir en aide l’année passée, a échoué et rien n’a suivi depuis. Un terrain pour l’aménagement d’un circuit auto-école a été proposé par l’APC à la nouvelle ville et a été approuvé par la commission de daïra. Néanmoins, l’espace en question, suffisant pour cette activité était survolé par une ligne électrique de moyenne tension, ne pouvant servir à autre chose et qui, de surcroît, répond parfaitement aux besoins des propriétaires des auto-écoles. Les exploitants des EAC réagirent par une opposition en se positionnant comme propriétaires légaux de cette assiette de terrain, pourtant non exploités et bloquèrent le projet. A l’heure actuelle, les auto-écoles sont de nouveau recasées sur un tronçon du chemin communal, qui relie le lycée zouzamen au boulevard central de la nouvelle ville, au niveau du point de jonction qui est un carrefour. Le circuit a été tracé le long du mur d’enceinte qu’il longe jusqu’au portail de l’entrée principale du lycée, obligeant les lycéens à slalomer entre les véhicules des auto-écoles pour se gêner mutuellement, d’autant plus du danger que cela puisse représenter. Ces mêmes propriétaires, que nous avions abordés sur les lieux, déclinent toute responsabilité en cas de fâcheux incidents, d’autant plus que le reste de ce tronçon de 200m, entre le portail du lycée et le carrefour, a été réservé aux transporteurs publics de matériaux. Une vingtaine de camions, tous tonnages confondus, sont alignés sur cet espace mitoyen du carrefour attendant, à longueur de journées, que d’éventuels clients viennent solliciter leurs services. Nos interlocuteurs menacent de passer à une autre protestation moins pacifique, si rien n’est entrepris, dans un proche avenir, pour mettre fin à leur errance.

Oulaid Soualah 

Partager