«La nouvelle génération doit persévérer»

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La salle des fêtes de l’hôtel Chéréa de Béjaïa a abrité, vendredi dernier, la cérémonie célébrant le jubilé d’un des pionniers du judo béjaoui, El Hadj Braham Boudehouche.

Toute la famille du judo locale et nationale était présente, à sa tête les présidents de la fédération algérienne de judo et de la ligue locale. Etaient également présents des représentants des autres disciplines du CSA/MBB, les autorités locales, le P/APW, plusieurs élus  de l’APC  de Béjaïa, des députés, le nouveau DJS de Béjaïa, M. Mohamed Bouhedou, ex-entraîneur de l’équipe nationale féminine, ainsi que plusieurs invités et operateurs économiques de la région.

La Dépêche de Kabylie : Quel est votre sentiment après cette cérémonie organisée en votre honneur ?

El Hadj Braham Boudehouche : Honnêtement, je ne pensais pas assister à mon jubilé. Cela fait plus d’une année que les organisateurs veulent me rendre cet  hommage, mais à chaque fois je refusais pour des raisons diverses. Mais le destin en a décidé autrement, et j’eus le plus grand plaisir d’assister à cette belle cérémonie. J’ai reçu avec bonheur toutes les récompenses que l’on m’a données. J’accepte avec fierté cette reconnaissance de tous les efforts que nous avons fournis pour  cette discipline et tous les sports en général. L’occasion m’a également permis de revoir tous les athlètes qui sont devenus des pères de famille, alors qu’ils ont débuté chez moi à l’âge de 5 ans.

 

Comment avez-vous trouvé l’organisation ? 

Je remercie du fond du cœur les organisateurs. Je veux saluer toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de ce jubilé notamment l’APC de Béjaïa, la DJS, l’APW et tous les sponsors qui ont répondu favorablement à leurs doléances.

Quel constat faites-vous sur la situation actuelle du judo au niveau de Béjaïa ?    

Actuellement, la discipline dispose de beaucoup de moyens et les athlètes doivent profiter au maximum. A notre époque, c’était un défi de tous les jours. Le judo a vraiment tardé à être lancé. Nous avons travaillé dans des conditions très difficiles, mais nous étions conscients du fait que c’était un passage obligé. Aujourd’hui, l’Etat a mis tous les moyens à la disposition de la discipline. Et même s’il y a encore des insuffisances, la nouvelle génération doit persévérer car  l’avenir ne peut être assuré qu’avec le travail et l’effort.

Quel est le souhait du maître Braham Boudehouche ?   

Mon souhait est que cette discipline se vulgarise dans toute l’Algérie, que tous les jeunes, même dans les hameaux les plus éloignés aient le droit de la pratiquer. On doit leur donner la chance, car c’en est une, de pratiquer ce sport merveilleux.

 

Que dites-vous à la nouvelle génération de judokas… ?

J’espère que les judokas béjaouis inscriront leurs noms dans les différents championnats organisés par la fédération. Quant à la sélection nationale, elle est actuellement entre de bonnes mains et je suis persuadé qu’elle va  enregistrer  de bons résultats dans un proche avenir.

Entretien réalisé par Zahir Hamour

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