Stationnement anarchique partout !

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Le problème du stationnement anarchique se pose, avec acuité dans la ville d’Aïn Bessem, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bouira. 

La circulation automobile est, en effet, mise à rude épreuve, au niveau de plusieurs points du centre-ville. La réglementation du stationnement est devenue plus que nécessaire, pour assurer une meilleure fluidité de la circulation. Le premier point noir qui provoque le courroux aux automobilistes est situé au niveau de la rue « Les Tours » de la nouvelle d’Aïn Bessem, l’un des principaux accès pour se rendre à l’intérieur de la ville où sont situés plusieurs commerces ainsi que des sièges d’administrations publiques (écoles, impôts, OPGI, casoral,…). Ce dernier est devenu un véritable casse-tête pour les automobilistes et les piétons qui l’empruntent, notamment durant les heures de pointes ou au début de la soirée. En effet, des propriétaires de voitures ou de camions n’hésitent pas à stationner leurs véhicules sur les deux côtés de la chaussée. D’autres occupent carrément les trottoirs, entravant ainsi la circulation des piétons. Le stationnement anarchique, au niveau de cette rue, crée d’énormes désagréments aux conducteurs lesquels éprouvent mille et une difficultés à se frayer un chemin, surtout lorsque deux véhicules se croisent. Quant aux piétons, surtout les élèves des deux écoles primaires situées sur ces lieux, ils sont obligés de traverser la route, s’exposant ainsi, quotidiennement, à divers dangers. « Cette route est à éviter. Non seulement elle est étroite, mais des voitures sont tout le temps stationnées sur les deux côtés, entravant ainsi la circulation automobile. De longs bouchons se forment tout au long de la journée. Pour regagner mon domicile, sis juste à proximité je suis contraint de faire un détour de trois kilomètres sur l’autre côté de la ville, plutôt que de me prendre dans l’impasse ! », nous dira Ali, un habitant du quartier «Melouk Aïssa ». Et d’enchaîner : « L’aménagement du nouveau rond-point n’a fait qu’aggraver les choses. La circulation automobile est devenue malheureusement moins fluide sur ce point ! ».  L’autre point noir est signalé au niveau de la cité Aradh Saleh, un quartier résidentiel, située à quelques encablures du centre-ville.  A ce niveau, les automobilistes garent leurs voitures de façon anarchique. Le problème est porté à son paroxysme quand les résidents stationnent leurs véhicules dans les virages ou sur les deux côtés de la route, comme c’est le cas à l’intérieur du quartier. La présence régulière des automobiles immobilisées à cet endroit gêne beaucoup le passage des voitures. Les automobilistes, pour quitter les lieux, doivent procéder à plusieurs manœuvres, afin de sortir de ces pièges. « Le problème du stationnement anarchique se pose, avec acquitté au niveau de ce quartier. On est contraint de consommer des montagnes de patience pour passer en voiture ou même à pied. Les automobilistes garent leurs véhicules même sur les trottoirs. On est obligé de faire marche arrière et des détours pour sortir ou entrer ! », se désole Hamid, un habitant dudit quartier. Et d’enchaîner : « Les services concernés doivent aménager des lieux pour le stationnement, afin de désengorger le quartier, surtout que nous disposons de plusieurs espaces libres qui peuvent être aménagés dans ce sens ».  Le centre-ville d’Aïn Bessem n’est pas également épargné particulièrement au niveau du quartier Aïn Bouakez où se situent l’abattoir communal et le marché quotidien des fruits et légumes. « La circulation automobile a toujours été compliquée, au niveau de notre quartier. La situation se complique davantage durant les week-ends, notamment avec la présence de parkings anarchiques et des marchants informels », nous dira Hamid, un résident du même quartier. Ce dernier déplore l’absence d’espaces réglementaires pour le stationnement automobile.  Pour notre interlocuteur, l’éradication du commerce informel, le déplacement du marché quotidien, ainsi que l’aménagement parkings, est plus que nécessaires pour en finir avec cette situation qui a trop duré.      

 

O.K.

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