La route nationale n° 9 a été encore fermée, hier, à Ireyahen dans la commune de et à proximité du tunnel d’Aokas, pour la deuxième journée consécutive. Les habitants du village Ireyahen sont déterminés à continuer leur combat jusqu’à l’aboutissement de leur principale revendication, à savoir la réalisation du réseau d’assainissement et d’évacuation des eaux. Ceux du village Tidhelsine à Aokas sont, également, décidés à faire changer d’avis aux autorités compétentes quant au tracé du gazoduc devant alimenter les communes de l’Est béjaoui. Non seulement, ils ont bloqué la route mais aussi, ils ont fermé les sièges de la mairie et de la daïra. «La solution à ce projet réside dans le passage de cette canalisation par l’oued », dira le président de l’association de Tidhelsine qui s’offusquera de l’absence des partis politiques et des autorités, alors que les citoyens sont pénalisés par la fermeture de la route. Celui-ci confirmera l’intention des protestataires à camper sur leur position car ce gazoduc constitue une bombe pour les habitants de cette localité. L’un de ses voisins, présent sur les lieux de la contestation, interviendra pour déclarer que « leur actions visent à éviter le danger plutôt que de sauvegarder leurs terrains comme pourraient le penser certains ».
A. Gana