Le faible rendement enregistré durant cette saison oléicole a eu un effet direct sur le prix du produit. Ainsi, à travers les huileries que compte la localité les prix affichés ont atteint les six cents dinars le litre. Particuliers ou autres propriétaires de ces petites industries, les négociations sur le coût de ce produit semblent être pas faciles à engager et la décision a été prise juste à l’entame de la campagne de la cueillette des olives. Les différentes oliveraies que compte la localité nécessitaient vraiment, dans les années précédentes, une main d’œuvre assez importante pour pouvoir récupérer toute la récolte. Alors que pour cette année, la situation est tout autre car, un bon nombre d’entre elles n’ont même pas été « visitées » par leurs propriétaires. Selon les propos de beaucoup d’agriculteurs, le manque de la pluviométrie enregistrée l’an dernier est la cause principales du manque du rendement. Même si, ajoutent certains citoyens, des pluies ont été enregistrées en avril et mai derniers, l’olivier en avait besoin bien avant, soit juste après la fin de la cueillette. Les propriétaires des oliveraies commencent déjà à entretenir leurs oliviers. Qui à la main, qui à l’aide d’engins agricoles, les oliveraies reflètent l’image d’antan où le travail de la terre constitue une priorité pour des villageois.
S. M.