Un centre de santé… ambulant !

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Le centre de santé de Saharidj est transféré dans un autre local. Celui de l’ancien siège de la garde communale.

Jusque là et une année durant c’était à une aile de la bibliothèque qu’il était domicilié. « C’est un autre transfert provisoire,»  indique-t-on. En effet, on croit savoir que le personnel a dû d’abord dans un premier temps déménager en catastrophe et évacuer les équipements médicaux de l’ancienne bâtisse qui menaçait ruines, suite à une remontée des eaux à sa base qui l’ont complètement fragilisée en mars 2012. Suite à quoi le service a été donc transféré dans un premier temps dans les locaux de la bibliothèque communale. Durant une année donc, les prestations de service de ce centre de santé ont été réduites à celles d’une unité de soins à cause de l’exigüité de la partie de la bibliothèque qui lui a été réservé. Pour remédier à la situation, le wali a accordé un projet de réalisation d’une polyclinique à la commune de Saharidj. Le dossier a été confectionné et finalisé. L’ancienne bâtisse a été démolie d’ailleurs pour que l’assiette recevra la polyclinique. Lors de la première visite du wali dans cette commune, le DSP a fixé le démarrage des travaux au 1er août de l’année en cours. Un date qui a été reporté au 1 octobre écoulé lors de la visite d’une commission ministérielle à l’hôpital de M’Chedallah au mois de septembre dernier. Malheureusement, à ce jour, l’assiette du terrain sur laquelle n’est enregistrée aucune activité reste encore deserte. Or, pour gagner du temps et faire patienter une population qui commence à perdre patience avec ce retard mis pour le démarrage des travaux, l’on a décidé de déloger, une fois de plus, le personnel et les équipements médicaux pour les recaser dans l’ancien siège de la garde communale, après avoir procédé à des aménagements pour élargir la surface et remettre en service le cabinet dentaire, celui des consultations médicales, la PMI, un bureau pour le chef du service et enfin une salle de soins. C’est un nouveau provisoire qui risque de durer dans le temps.

Oulaid Soualah

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