«On peut décrocher l’accession !»

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La jeunesse sportive d’Akbou, le club phare de la ville et unique représentant de la wilaya de Béjaïa dans le championnat de la régionale Une, a démarré la saison avec un semi échec, à domicile. Un match nul, face au DRB Staoueli, une équipe loin d’être une foudre de guerre. Nous avons posé quelques questions à Mira Abdenour, son coach, qui nous donné les explications voulues.

La Dépêche de Kabylie : Comment expliqueriez-vous ce semi échec, à domicile ?

Mira Abdenour : Vous savez, les meilleures équipes au monde subissent parfois des contrecoups à domicile. Me concernant, ce match nul à domicile, face au DRB Staoueli, ne m’inquiète pas du tout. Je connais la valeur de mes joueurs. Ils feront parler d’eux dans un avenir proche. C’est juste que la plupart d’entre eux sont jeunes et manquent d’expérience. Un handicap qu’ils surmonteront vite.

Vous ne craignez pas le spectre de l’année passée, où votre équipe avait pourtant démarré le championnat sur les chapeaux de roues ?

Absolument pas. Cette année, nous avons une bonne équipe sur laquelle on peut compter. Elle peut décrocher l’accession. Même si le chemin sera difficile, il y a encore 29 rencontres à jouer. Il ne faut pas nous juger sur une rencontre qui ne nous a pas réussi. Nous espérons juste qu’on nous donnera les moyens.

Et quels sont les moyens qui vous manquent ?

Le nerf de la guerre, comme on dit. Même s’il n’est pas de mon ressort de parler des finances, j’avoue que les caisses de notre club sont vides. Nous n’avons reçu aucune subvention étatique pour le moment. Akbou est réputée comme ville industrielle par excellence, mais peu d’entreprises participent au développement du sport dans la région. A l’heure où je vous parle, les joueurs n’ont encore reçu aucun sou. C’est vous dire qu’à la JSA, dirigeants, encadreurs et joueurs ont la foi et la détermination à mener à bon port leur équipe quelles que soient les conditions, bonnes ou mauvaises.

Le mot de la fin ?

Qu’on ne nous fasse pas la même chose qu’à cette chèvre d’une certaine histoire populaire. L’ayant achetée au marché et l’emmenant brouter, le premier jour, au champ, le propriétaire commençait déjà à tâter ses mamelles, si elles étaient pleines de lait. La JS Akbou est une équipe jeune mais d’avenir. L’essentiel n’est pas de démarrer le premier,  mais c’est d’arriver le premier.            

Interview réalisée par  L. Beddar

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