L’ex maire de Barbacha dépose plainte contre le wali

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La guerre est désormais déclarée entre l’ex maire de Barbacha et nouvel élu du Parti Socialiste des Travailleurs dans cette commune, S. Akrour, et le wali de Béjaïa. Cela, à travers des plaintes judiciaires interposées, puisque le tête de liste du PST aux élections du 29 novembre dernier vient d’ester en justice le premier responsable de la wilaya au tribunal administratif, par une plainte déposée le 27 du mois en cours.

Une riposte de l’élu de Barbacha, puisque lui-même a été traduit devant le juge, la semaine dernière, après que le wali l’eut attaqué en justice, l’accusant d’avoir empêché le nouveau maire de cette commune, issu du RCD, d’accéder au siège de l’APC. Le représentant du parti de l’extrême gauche de Barbacha, faisant référence au déroulement du second tour des élections du P/APC de cette localité qui a eu lieu le 17 décembre dernier au  niveau du siège de la wilaya, du fait que le plaignant, de surcroît  seul candidat à ce poste, n’a pas eu la majorité des voix des 15 nouveaux élus de l’assemblée communale. Le plaignant accuse, de ce fait, le wali de « n’avoir adressé aucune invitation officielle aux six élus du PST pour prendre part à la réunion de vote du second tour des élections », qualifiant cela de violation de la loi. L’élu PST de Barbacha reproche, aussi, au premier magistrat de la wilaya le « non respect de l’article 64 de la loi communale et de l’article 80 de la loi électorale », relatifs aux délais requis pour l’installation du maire, qui devait se faire, selon le contenu de la plainte, avant le 14 décembre. Le représentant du PST de Barbacha réclame l’annulation du PV d’installation du maire issu du RCD, en date du 17 du mois en cours. Cette guerre entre le PST de Barbacha et le wali de Béjaïa ne date pas d’aujourd’hui, le bras de fer avait commencé depuis le boycott de l’exécutif communal, constitué alors totalement d’élus PST, à deux visites que le wali avait effectuées dans leur commune. Les élus PST de Barbacha avaient aussi accusé publiquement, lors de la campagne électorale, ce même wali d’« être derrière le rejet du dossier de candidatures par le DRAG » de la liste de leur parti qui avait recouru à la cour suprême, laquelle avait validé par la suite, ce dossier de candidature aux élections.

N.T.

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