“Pourquoi la tutelle refuse-t-elle de dialoguer ?”

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Ils étaient nombreux, les cadres syndicaux du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, à prendre part, hier, au rassemblement auquel a appelé l’Union nationale des personnels du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels.

Venus de plusieurs wilayas du pays, près de 200 travailleurs du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, affiliés au Syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (Snapap), se sont rassemblés devant le ministère de tutelle. Ces protestataires, faut-il le rappeler, veulent à travers ce mouvement de protestation, dénoncer « la sourde oreille du ministère de la Formation professionnelle, quand à leurs maintes appels pour ouvrir les portes de dialogue avec les partenaires sociaux ». « Aucun responsable ne nous a reçus, alors que nous avons, à plusieurs reprises, appelé le ministre de tutelle à ouvrir les portes du dialogue, afin de trouver un terrain d’entente à nos préoccupations », a déploré le président de l’union en question, M. Messaoud Boureghda Omar. Rappelons, toutefois, que les travailleurs du secteur de la formation professionnelles réclament  « La révision du statut particulier et du régime indemnitaire des corps techniques et pédagogique, des corps communs et des ouvriers professionnels, dans son volet relatif aux conditions de promotion, ainsi que la nécessité de bénéficier d’une prime de 15% du salaire de base, comme cela a été fait pour les travailleurs de l’éducation nationale ». Il figure, également, dans la plate-forme de revendications « l’abrogation de l’arrêté ministériel interdisant aux enseignants du secteur l’accès au poste de directeur de centre de formation et la révision de la nomenclature des maladies chroniques contractées par les enseignants du secteur et, aussi, l’intégration de tous les travailleurs contractuels et vacataires dans des postes permanents ».  Il est question, selon les protestataires, de fournir des postes budgétaires pour la promotion interne et rendre sa place au partenaire social, dans les questions qui concernent le travailleur, et de mettre en place un calendrier permanent des vacances et des congés annuels, au même titre que le calendrier des travailleurs de l’éducation nationale.

L.O. CH.

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