Décidément, Hannachi continue à faire des siennes. L’épisode de la contestation passée, il semble revenir plus renforcé pour faire tenir l’AGE qu’il a voulue. Jeudi dernier, il a cru bien montrer son retour en force, en empêchant La Dépêche de Kabylie de couvrir les travaux de l’assemblée générale élective du CSA/JSK. Il est vrai que c’est plus facile d’interdire à un journaliste l’accès à la salle de réunion, que de faire face aux centaines de supporters qui l’ont empêché de tenir son conclave, il y a de cela pas longtemps. Ce jour là il s’est fait tout petit, dans son bureau, devant les fidèles du club qui lui réclamaient de s’en aller. Auparavant, il avait pourtant crié à qui voulait l’entendre, qu’il avait tracé sa feuille de route qui devait se conclure par son départ. Du moins, c’est ce qu’il disait. Jeudi dernier, il a exposé ses réelles intentions. Hannachi était censé pourtant ne représenter que sa personne, en qualité de simple membre de ladite AG. En effet, en fin de mandat, et en attendant qu’il ne se place à la tête de la société JSK comme il le prévoit; il n’avait, avant-hier, aucun pouvoir d’interdire ou d’autoriser l’accès à l’assemblée générale, encore moins de prendre des décisions liées au déroulement de l’AGE qui devait se dérouler sous l’égide exclusive de la commission de candidatures. Mais comme à son accoutumée, Hannachi, qui n’en est pas à son premier dérapage, ne s’est pas gêné d’interdire l’accès à notre journaliste, qui n’était là que pour rapporter les faits et informer les lecteurs sur le déroulement des travaux de cette AGE. Un fait gravissime de Hannachi, qui impose son diktat et fait dans la censure au sein du club phare de Kabylie, la JSK. A l’origine de cette attitude, il semblerait que Hannachi a mal pris le fait qu’on avait titré dernièrement, qu’il tirait sur le wali. Et pourtant, c’est tous les journaux qui ont rapporté au lendemain de l’AGO, qu’il s’en était pris à la wilaya, au ministre et même au groupe Haddad, qui de fait, se retrouve responsable des lenteurs enregistrées dans l’avancement des travaux du nouveau stade qu’il dénonçait également. Et quand on cible la wilaya, en tant qu’administration ou institution, ce n’est pas au portier de se sentir visé quand même… Mais comme c’est le wali qui ordonne les virements, signe les documents, il faut bien faire quelque chose pour rattraper le tir !
