Les transporteurs exaspérés

Partager

Les habitants des villages d’Aït Houari et d’Aït Hegoun sont dans le désarroi total et ne savent plus à quelle autorité s’adresser. En effet, le chemin communal reliant ces deux villages est dans un piteux état jusqu’à devenir impraticable. Du coup, les transporteurs et même les propriétaires de véhicules le boudent et ne l’empruntent qu’en cas de force majeure. Les villageois sont dans l’obligation de compter sur leurs jambes et de faire le trajet de plus de 2 kilomètres à pied pour rejoindre leurs villages. Les propriétaires de véhicules préfèrent louer un garage au chef lieu pour préserver leurs voitures. Sur les lieux, le constat est effrayant. Le bitume a disparu sur toute la longueur du chemin. Les crevasses et les nids-de-poule jalonnent ce tronçon déjà sinueux et étroit. Un villageois d’Aït Hegoun déplorera : «Pour sortir ou rentrer au village, il n’y a pas d’autre solution autre que celle de compter sur ses jambes. Les transporteurs n’assurent plus cette desserte. Le chemin est simplement impraticable. Pour évacuer les cas les plus urgents, nous faisons appel aux quatre roues motrices ou aux 404 bachées. Il est temps que les autorités prennent en charge le revêtement de cet axe routier long de 2 km». Pour en savoir davantage, nous avons questionné le maire des Ath Si Youcef qui confirmera : «En effet, cet axe est dans un état piteux surtout après le passage de l’entreprise de raccordement au gaz naturel et de celle ayant réalisé les travaux de la conduite d’adduction en eau potable. Les villageois en souffrent énormément. Toutefois, son bitumage est inscrit dans le cadre des programmes sectoriels et il est confié à Sonatro depuis plus d’une année, mais la société concernée tarde à lancer les travaux. Nous appelons au même titre que les villageois l’entreprise concernée d’honorer ses engagements le plus rapidement possible».

Rappelons que le réseau routier dans cette commune est dans un état peu reluisant surtout après les dernières intempéries de février dernier.

Les dégâts occasionnés ne sont pas encore pris en charge et les financements nécessaires n’arrivent toujours pas, au grand dam des citoyens.

Hocine T.

Partager